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La réouverture des cantines
 

Très rapidement, la municipalité rouvre les cantines scolaires qui peuvent l’être pour permettre aux enfants de déjeuner à l’école, en ces temps où le ravitaillement est compliqué. La gestion en est confiée à la Société de Bienfaisance des Ecoles laïques (SBEL).

Les écoliers de Penhoët, eux, bénéficient de la cantine des Chantiers dont les bureaux occupent provisoirement l’école Paul Bert. Des locaux sont aussi prévus dans les écoles provisoires comme au Plessis ou à Herbins. Le matériel qui a été otalement détruit, est acquis progressivement.

Les goûters
 

Dans l’immédiat après-guerre, l’école est le moyen d’aider à remettre sur pied des enfants éprouvés par les privations. Dans un premier temps, la Ville reçoit le soutien d’organisations caritatives comme la Croix Rouge ou l’organisation des "Jeunes patrons du Michigan" qui organisent des goûters ou fournissent des marchandises .

La question du verre de lait 

 

En 1954, Pierre Mendès-France, Président du Conseil de René Coty impose la distribution d’un verre de lait sucré aux enfants de 6 à 11 ans fréquentant les écoles primaires publiques.


Cette mesure, en faveur de la santé des enfants, est loin de faire l’unanimité à Saint-Nazaire : du côté des élèves on adore ou on déteste. Pour les élus c’est un casse-tête sur le plan logistique, voire pour certains une manoeuvre politique en faveur du « trust betteravier » (1). Rarement évoqué, la mesure a au niveau national, un autre objectif : lutter contre l’alcoolisation des enfants.

(1) Conseil municipal du 18 décembre 1954, intervention de M. Gallet, instituteur et élu communiste.

La réeducation par le sport
 

Dès 1947, un maître d’Education Physique et Sportive du Collège technique de Saint-Nazaire, M. Lamoine, prône la gymnastique corrective pour les 65% d’élèves primaires et secondaires ayant des déformations de la colonne, ou "tares physiques" du même ordre. A la rentrée 1950, les premiers centres de rééducation physique ouvrent à l’école provisoire du Plessis et à Paul Bert.

 

Par la suite, des centres sont installés à Jean Jaurès et à Jules Ferry, sous la direction de M. Sorin, puis de M. Pibot, professeurs d’éducation physique. Un rapport établi en 1955 dresse un bilan flatteur de ces centres : sur les 123 enfants rééduqués, seuls 3,3 % seraient "non récupérables". Cette réussite renforce la municipalité dans sa motivation à doter tous les établissements scolaires d’équipements sportifs. En toute logique, un centre médico-sportif vient compléter le centre médico-scolaire prévu au Grand Marais en 1961.

La généralisation des cantines
 

L’ouverture d’une cantine dans chaque groupe scolaire se systématise. Fin 1960, la ville compte 15 cantines et sert 1200 repas par jour. L’enjeu n’est plus de nourrir des enfants carencés, mais de s’adapter à une société où de moins en moins de parents sont disponibles pour récupérer leurs enfants à midi.


La cantine conserve son rôle social : des tarifs avantageux ou la gratuité sont ainsi accordés aux enfants de chômeurs à partir de 1950 et ponctuellement pendant les grandes grèves.

De la cantine au restaurant d'enfants
 

Les équipements des cuisines s’améliorent et d’avantage d’attention est portée à l’équilibre des repas. A partir des années 1970, consigne est donnée de remplacer le mot "cantine" par le terme "restaurants d’enfants".

 

En 1974 la gestion des restaurants scolaires, jusque-là confiée à la SBEL, revient à la Ville.

Souvenirs de cantine...


Madame Boy, enseignante et directrice à l'école Ferdinand Buisson de 1958 à 1986, se souvient du fonctionnement des cantines et ... du riz au lait !

 

La santé scolaire à Saint-Nazaire, une histoire ancienne

Dès 1926, François Blancho maire de Saint-Nazaire décide la création d’un véritable service municipal pour l’Inspection Médicale des écoles, chargé non seulement d’inspecter les classes, mais aussi d’examiner chaque élève deux fois par an. Le dispositif est complété en 1933 avec l’acquisition de la propriété d’Heinlex où est créée une école de plein air. L’objectif est de "sortir de l’ambiance habituelle dans laquelle ils végètent, tout en leur permettant de poursuivre leur instruction" (1) les enfants repérés comme atteints d’affections.

 

Pendant la guerre, les bâtiments sont occupés : l’école est brièvement transférée à Saint-Marc puis fermée. En 1947, la municipalité achète la "Villa Saint-Louis" à Bonne Anse avec l’intention d’y installer la nouvelle école de plein air de la ville.
 
(1) Conseil municipal du 24 juillet 1933

La création du centre médico-scolaire

 

Après la Seconde Guerre, l’Etat organise le suivi médical des enfants scolarisés et préconise l’aménagement de locaux : à Saint-Nazaire, le service municipal est donc transformé en centre médico-scolaire et des espaces sont prévus dans différentes écoles.

 

L’aménagement du secteur du Grand Marais avec ses installations sportives est l’occasion de créer des locaux dédiés, à la fois centre médico-scolaire et centre médico-sportif.

Les classes d'intégration

 

A partir de 1975, le groupe scolaire Jean Jaurès accueille des classes pour enfants sourds et malentendants, et pour malvoyants, encadrées par du personnel spécialisé. M. Mahé directeur de l’école à partir de 1987 évoque cette expérience.

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