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Après
l'école

A l'école

Fêtes des
écoles

Une démonstration de force


Dès 1949, Saint-Nazaire renoue avec les grandes fêtes des écoles publiques. Véritables démonstrations de force des écoles laïques, elles rassemblent, une fois par an, tous les élèves au parc du Plessis d’abord, puis au Parc paysager.

 

En 1959, 6000 enfants participent au défilé suivi d’un spectacle, d’impressionnants mouvements d’ensemble et d’épreuves sportives, les fameux lendits. Cette journée, préparée pendant une partie de l’année, est coordonnée par la SBEL. Traditionnellement une journée de congé était accordée aux écoliers le lendemain de cette fête. 

Fête des écoles publiques, 1971
 

La fête des écoles publique de Saint-Nazaire de 1971 donne lieu à un reportage diffusé sur la chaine de télévision locale. Des fêtes de la jeunesse du même type, organisées par les amicales et fédérations laïques existent dans de nombreuses autres villes, notamment dans l’ouest.
Reportage diffusé le 14 juin 1971 sur Télé Pays de Loire - © INA 

Fête des écoles publiques, 1974
 

Le reportage réalisé en 1974 offre une version en couleur des fêtes de la jeunesse nazairiennes. Reportage diffusé le 19 juin 1974 sur Télé Pays de Loire, [film muet] - © INA

Souvenirs de la fête des écoles

Enseignants et élèves se souviennent de cette impressionnante fête des écoles publiques qui clôturait l’année scolaire. Cette journée longue et soigneusement préparée suscitait beaucoup de fierté chez les participants, et parfois un peu de gêne face à la rigueur presque militaire des démonstrations.

 

Dans la cour
 

Au programme des écoliers nazairiens, des années 1950 aux années 1980, figurent le plus souvent jeux dans le bac à sable, cerceaux, billes, corde à sauter ou élastique dans des cours qui sont progressivement goudronnées par commodité. 

D’après les listes de matériel conservées, certaines écoles sont dotées de jouets plus sophistiqués. En 1956, une commande comprend par exemple, les traditionnels ballons mais aussi un jeu de chevaux attelés, des brouettes, des autos à pédales, des toboggans et des balançoires.

 

Souvenirs de jeux dans la cour
 

Karima et Wahiba Letaïef, élèves à Boncour-Herriot se souviennent de cours nues où l’on jouait à la marelle, la corde à sauter…

La kermesse

 

En plus de la fête des écoles publiques, chaque école a bien sûr sa propre fête de fin d’année. Organisées sous le patronage de l’Amicale laïque de l’école, ces kermesses permettent de récolter des fonds pour les projets pédagogiques et de montrer aux parents morceaux de danse ou de théâtre.

 

C’est l’occasion pour parents et enseignants de se retrouver autour de stands ou de jeux. 

Souvenirs de kermesse


Mme Boy, ancienne directrice à l’école Ferdinand Buisson évoque la kermesse de fin d’année et son étrange "lapinodrome".
 

Jeudi ou mercredi

 

Pour occuper les enfants, certaines Amicales laïques et des instituteurs volontaires organisent des activités le jeudi. Dans les années 1950, l’Union Méan-Penhoët, en tant qu’Amicale des écoles du quartier, joue par exemple le rôle d’un patronage laïc : elle propose du sport mais aussi des activités théâtre, des séances de cinéma, de la musique, de l’aéromodélisme, etc. A Jean Jaurès, ce sont des instituteurs bénévoles qui assurent, dès 1954, une garderie le jeudi et créent une équipe de basket.

 
A partir du milieu des années 1970, l’accueil des enfants le mercredi commence à être organisé à l’échelle de la ville : les centres de loisirs de la SBEL sont ouverts sur cette journée, ainsi que certains centres socio-éducatifs dans les quartiers. Ces "Animations enfantines de quartiers" sont municipalisées à partir de 1978. L’Office Municipal de la Jeunesse envisagé dès cette époque, sera créé en 1988.

En vacances

 

Prolongement de l’école et de la cantine, les premières colonies organisées en 1947 ont pour objectif de redonner la santé à des enfants vivants dans des conditions difficiles. Une cinquantaine est ainsi envoyée au domaine de la Turmelière près d’Ancenis ou au Danemark !

 

Par la suite, la SBEL se voit confier l’organisation des colonies et la gestion de "garderies scolaires", pour occuper les enfants pendant les vacances, mais aussi pour développer l’idéal laïque au-delà de l’école. Un centre ouvert à la journée est installé dans la nouvelle propriété municipale de Bonne Anse. Un ramassage est prévu dans les quartiers pour y amener les enfants. En 1959, le centre accueille 1100 enfants chaque jour.

 

Quant aux colonies, elles fonctionnent sur la base d’échange entre Nazairiens et enfants d’autres régions, grâce à l’implication d’enseignants et en particulier de directeurs d’école qui deviennent accompagnateurs. 

Souvenirs de colonie

 

 

Pour des enfants qui n’avaient jamais connu que leur quartier, le départ en colonie est un événement. Octave Naud élève à Penhoët au début des années 1950 évoque son séjour à Barbazan dans les Pyrénées sous les bons auspices de M. Gravouille, instituteur.

Le périscolaire

 

Les premiers accueils organisés avant et après la classe débutent à la rentrée 1979. Ils se veulent une réponse sociale à l’évolution d’une société "basée sur la recherche de profits immédiats, [qui] lèse les travailleurs et par conséquent ignore les difficultés que rencontrent les parents qui doivent faire face à la garde de leurs enfants […] du fait de leurs horaires de travail et des temps de transports […]" (1)


Ils sont d’abord réservés aux enfants dont les deux parents travaillent. A partir de 1981, ils sont organisés par le tout nouveau service municipal enfance et jeunesse. 

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